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Communiqués



16 décembre 2010

Des mines amossoises, c’est possible

Plusieurs projets miniers sont en développement actuellement aux alentours d’Amos. Il s’agit, pour Philippe Cloutier, le président et chef de la direction de ressources cartier, d’une excellente occasion pour Amos de se mettre sur la carte.

Selon Philippe Cloutier, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de mines à Amos que le potentiel est inexistant. «Les projets qui sont dans l’air représentent une belle occasion pour Amos de se mettre sur la carte», a-t-il déclaré lors d’un dîner conférence organisé par la Chambre de commerce d’Amos-région.

Toujours selon M. Cloutier, en tant que berceau de l’Abitibi, il n’y a aucune raison pour qu’Amos ne puisse pas tirer son épingle du jeu. «Je vous invite même à vous rendre au colloque minier de Toronto et vendre votre coin aux grands du monde minier», a-t-il ajouté.

Il s’agirait, selon lui, d’une excellente façon de faire connaître le territoire d’Amos-région. À titre démonstratif, il a mentionné que le congrès réunit près de 25 000 congressistes ce qui est plus du double de la population d’Amos.

De son côté, le directeur général de la Chambre de commerce d’Amos-région (CCAR), Martin Veilleux, mentionne qu’il s’agit d’un message martelé depuis près de deux ans. «M. Cloutier était venu il y a deux ans de cela et on avait commencé, à la suite de ça, à mettre des mesures en place», a-t-il mentionné. Un comité minier a d’ailleurs été mis sur pied.

L’invitation pour Toronto a été prise au sérieux. «Le conseil d’administration m’a donné l’autorisation. On aimerait se faire une équipe Amos-région», a ajouté M. Veilleux. Toujours selon lui, il est primordial de prendre le temps de se déplacer et de discuter avec les gens du secteur minier pour établir des contacts. Sa présence du côté du salon Québec Explo a d’ailleurs été remarquée il y a quelques semaines.

«On a toujours été reconnu dans le domaine forestier et on a certainement une place dans le domaine minier», a-t-il affirmé l’air convaincu. Selon lui, Amos à plusieurs compagnies d’usinage capables de répondre aux besoins des différentes compagnies minières.

Le directeur général aimerait bien que des minières juniors s’établissent à Amos. «À Val-d’Or et Rouyn-Noranda, il y en a plusieurs parce que c’est naturel pour eux d’y aller. Il faut travailler sur cet aspect pour les attirer ici», a-t-il expliqué. Martin Veilleux s’est aussi dit très enchanté de constater à quel point les minières veulent investir sur place et consommer localement.